Dernier
jour à Budapest. Le plan de départ
est d’aller visiter le Parlement à 10h00 puis, tout dépendamment de l’heure
qu’il est, aller visiter le musée Franz Liszt pour terminer la journée aux bains
Széchenyi. Donc je pars de bonne
heure et j’arrive dans le quartier du Parlement: c’est un chantier de
construction. Je me dirige vers la
billetterie pour me faire dire qu’il n’y a pas de visite premise avant le
lendemain soir, 18h00. Fuck! Moi qui planifie toujours mes affaires
pour ne pas avoir de conflit, voila qu’un changement non-planifié chamboule ma
journée! Oui oui, chamboule.
Chantier du parlement |
Decision time: soit je vais à la Grande
Synagogue (j’avais décidé de ne pas y aller par manqué de temps), soit je pars
au musée Liszt. Ma décision, qui a
grandement été influencée par le fait que j’avais décidé de marcher
aujourd’hui, fût le musée Franz Liszt.
C’était sur le chemin des bains Széchenyi et je voulais vraiment finir mes vacances à passer
plusieurs heures à ne rien faire éfouéré dans un bain.
Ce qui
frappe le plus quand on arrive au musée est sa grandeur: 4 pièces. Ce n’est ni plus ni moins qu’un petit 4
½ dans lequel Liszt vivait et donnait des cours de piano. C’est petit, mais il y a une tonne d’information. L’audioguide doit bien durer 1 heure au
total. On peut y voir plusieurs
pianos qu’il a utilisé, incluant un “bureau-piano”. Imaginez vous un bureau d’ordi dont le tiroir pour le
clavier est un mini piano de 3 octaves. Vraiment nice!
2 des 4 pianos exposés |
Maintenant, direction
Széchenyi! Ces bains du début du 20ème siècle ont la réputation d'être alimentés par la source la plus chaude de Budapest, 75 degrés en surface.
Ils sont situés dans le quartier Varosliget, qui signifie
“bois-de-ville”, donc c’est un espèce de grand parc avec des musées, un étang,
restos, un zoo, etc. J’ai pu
comparer Széchenyi avec les bains Rudas et c’est le jour et la nuit. Széchenyi, c’est comme une plage
publique avec des kids partout qui crient, des vieux qui jouent aux échecs dans
le bain avec une beer (ils sont d’ailleurs les seuls qui ont le droit à ce que
j’ai pu comprendre), un restaurant, la totale quoi. C’est plus “resort”, alors que Rudas, c’est plus calme,
relax, commando, shaft qui flotte...
Bain extérieur de Széchenyi |
Széchenyi est un bain
mixte, donc on peut croire que c’est plus intéressant à l’oeil: pas
vraiment. La majorité des filles
que j’ai vu, j’aimerais mieux les oublier. Il y a un concept que les Budapesteux n’ont pas compris:
mets toi un maillot qui te fais selon le corps que tu as. Et ça inclut autant les hommes que les
femmes. C’est comme si la seule
façon de porter un costume de bain, c’est très serré, une grandeur trop petite. Ça donne souvent des résultats plutôt... surprenants. Pour le lunch, je me suis gâté une
grosse saucisse frette avec des frites.
Je suis allé mangé dehors, sauf que j’avais oublié les ustensiles. J’entre dans le resto, prends mes
affaires et quand je resort, j’ai eu une surprise: Sur ma table, il y a 4-5
pigeons qui mangent allègrement mon lunch! Caliss je suis parti 2 minutes! Même en m’asseoiant devant mon assiette ils ne partaient
pas, j’ai vu les pousser avec mes mains bâtard. Anyway j’avais faim donc j’ai mange leur restant. Au moins ils n’ont pas chié dans mon
lunch…
Le Porc du
Québec avait déjà visité Széchenyi il y a quelques années. Après avoir jasé avec lui, le Panda a lui aussi décidé de faire saucette dans les bains extérieurs:
Merci cochon! |
Puisque mon
départ était très tôt le mardi matin (lever à 3h00), je devais essayer dans la
mesure du possible de me coucher tôt, donc je suis allé souper pas trop loin
dans un café situé au deuxième étage d’une bibliothèque. C’était une recommendation de mon hôte,
Gabor. C’est comme si vous
décidiez d’aller manger à la librairie Indigo à montréal, donc je trouvais ça
un peu weird. Mais je n’ai pas
regretté mon choix: quell coup d’oeil!
Bookcafe |
On a
littéralement l’impression de manger dans un musée. La bouffe est un peu simple: sandwich, patés de foie gras,
salades, desserts. J’y ai mangé un
pot de foie gras avec brioches, 2 verres de vin blanc, cappuccino et
dessert. Le dessert, c’est Gabor
qui me l’a suggéré. Il me
décrivait ça comme si c’était la 8ème merveille du monde. En fait c’est plus ou moins une grosse
motte de costarde avec de la crème patissière, ça goutait le Saint-Honoré. Il y a aussi un pianiste sur place qui
joue de la musique classique, ça ajoute à l’effet. Cependant, quand il est parti prendre un break, ils ont parti
la toune “oye como va” de Santana, joué au pipo. Pas certain que Santana approuverait.
C'est un peu weird parce qu'ils vendent du vin dans les librairies.
Ça tombe bien, je voulais acheter une bouteile de Tokaji, qui est un vin
de dessert hongrois très reconnu.
Arrivé à l’appart, valises et dodo. En espérant que mon taxi soit à l’heure…
FAITS
DIVERS:
- Je
vais probablement faire 2 autres post dans le blogue: 1 pour la journée de
voyagement, qui va probablement apporter son lot de stress et autres
péripéties, et un pour résumer mon voyage et clore la boucle sur ce magnifique
voyage.
- J’ai
oublié de dire l’autre soir qu’à Budapest, c’est très populaire de se promener
en moto et de faire des wheelies et shiftant sur une roue à 100 milles à
l’heure.
- Tout
compte fait, j’aurais dù aller voir l’intérieur de la Grande Synagogue. Mais bon, ça va me donner une raison
pour revenir la voir, ça et le Parlement.
- Hier,
juste avant de sortir de l’église St-Matyas, un espèce de moine me regarde et
me demande si je veux visiter la crypte.
Après avoir accepté, je vois qu’on se dirige vers une porte où c’est
écrit “no entry”. Rien d’écrit
concernant une visite quelconque.
On entre, juste moi et le moine et il ferme la porte. J’avais dans ma tête un sentiment de
“what the fuck?!?”, c’était un peu louche. Je me voyais arriver dans une salle avec plein de moines qui
chantent dans une langue incompréhensible et qui font des sacrifices humain,
genre que je suis le prochain.
Finalement rien de tout ça s’est produit. C’était ma première visite de crypte personnalisée. J’y ai vu entre autre les tombes de
plusieurs olympiens Hongrois, dont j'ai oublié le nom. Mais je me rapelle qu'il y avait un lutteur. Probablement le "Ultimate Warrior" Hongrois.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire