jeudi 30 mai 2013

Vol 714 pour... Montréal

Mon avant-dernier billet sera consacré à résumer ma journée de vol de retour ainsi que mentionner quelques péripéties que j'avais oublié d'écrire qui en valent la peine.  Selon moi évidemment.

Il est important de mentionner que pour moi, cette journée de retour à la maison était probablement celle qui me stressait le plus.  Pourquoi?  Deux choses: premièrement, mon vol de retour part à 6h50 a.m. de Budapest.  Donc je dois me rendre en taxi et selon ce que j'ai lu, c'est pas mal le far-west.  Deuxièmement, j'ai 40 minutes entre mon vol Budapest-Munich et Munich-Paris (pare que oui, j'ai un vol de retour à chier), si mon vol est en retard je suis dans la marde.  Pogné pour aller au "Vieux Munich" me péter la face à boire de la sangria.  

Quand je suis arrivé à Budapest, j'ai dit à Gabor (le boss de mon hostel) que j'avais besoin de réserver un taxi pour le 28.  Il m'en a réservé un en me disant que tout devrait bien aller.  Je lui ai demandé comment je pouvais le reconnaître, genre la couleur du taxi.  Il m'a dit "ça dépends...". Ce que j'avais lu dans mon livre, c'est qu'à Budapest il y a des compagnies de taxi officielles, et d'autres un peu "undercover".  Voici les recommendations du guide "Voir":

- assurez vous que les tarifs soient écrit sur la porte de l'auto
- L'insigne de taxi doit être sur le toit
- Demandez le tarif au chauffeur à l'avance pour éviter les surprises
- Dans le cas contraire, refusez d'embarquer

4h00 du matin, je suis dans la rue et j'attends mon taxi. À 4h10, une auto s'arrête proche de moi et se stationne.  Un char ben normal.  Le gars sort , me regarde et dit : "Klistianne?"  Je dis oui.  Il ouvre le coffre et met mes affaires dedans.

Vous avez deviné, aucune des conditions du guide "Voir" n'ont été remplies, ce qui m'a mis dans une confiance hors du commun.  Pas de p'tit signe de taxi (en fait je l'ai vu, il était dans le coffre), pas de meter, pas de tarifs, rien.  J'embarque dans l'auto et lui dit en anglais, "ouin, pas mal de bonne heure à matin!".  Aucune réponse.  Là j'ai compris assez vite que je passerais la ride en silence.  

Le trajet prends environ 40 minutes car l'aéroport est à l'extérieur de la ville.  On l'a fait en 20 minutes.  Si je me fie à sa conduite pour apprendre comment conduire en Hongrie, voici ce que sa donne:

- Les flashers n'existent pas
- Il n'y a pas de limite de vitesse.  Les chiffres sur les pancartes doivent vouloir dire autre chose.
- Les lignes sur la chaussée ne veulent rien dire
- Les dépassements sont permis partout, de la façon qu'on veut, du bord qu'on veut.
- L'accotement fait partie intégrale de la route
- On flash les hautes sans arrêt quand on veut passer quelqu'un.  Vraiment sans arrêt.
- Il n'y a pas de police sur la route à 4h00 du matin.  Ils doivent être encore dans un bar à faire des "body shot".

Donc j'ai hâte d'y retourner pour essayer tout ces trucs de conduite, ça devrait m'aider grandement à me fondre dans le décor.  Rendu à destination (ce qui à ce moment était une excellente nouvelle), le chauffeur me dit quelque chose en Hongrois que je n'ai évidemment pas compris.  Je lui fais signe que je ne comprends rien, et là il écrit combien je lui dois dans ses vitres sales de char.  Classique.  J'étais bien content car c'était le montant qu'on m'avait dit, 3200 piasse de Hongrois.  15$ pour les non initiés.  Vu que j'ai un grand coeur, je l'ai tippé 800 piasse.  Pas un tout nu le gars.  J'ai laissé faire la "photo-du-cochon-avec-le-gars-bête-du-taxi-qui-parle-pas", question de sécurité.  Et après l'avoir payé, il est parti comme une fusée.  J'ai l'impression qu'il n'avait pas d'affaire là...

Donc je prends mon vol vers Munich, j'atteris, prens mes affaires et part à courir en sortant de l'avion pour me ramasser...dans le bus qui nous emmène au terminal.  Donc il faut attendre tous les passagers, j'ai juste eu l'air cave, surtout quand j'ai plaqué une p'tite vieille que je pensais ne jamais revoir de ma vie.  Arrivé au terminal, je pars à courir et trouve la gate G-45.  Yes, je suis à l'heure!  Donc mes deux quests stressantes sont complétées, je peux prendre ça relax.  Prochain vol: Munich-Charles-de-Gaules.  Encore une fois tout se passe bien.  Mais j'ai vu un gars avec les culottes les plus hot que j'ai jamais vu.  La photo est pas débile parce que j'avais peur qu'il me voie et me pète la geule, mais c'est le mieux que je pouvais faire.  Cliquez sur la photo et regardez l'afro-français à la gauche de la photo avec les culottes rouge:


 Estie, y'a des culottes McDonalds!!!  On ne voit pas super bien mais de dos, ça fait un gros "M" de McDo jaune dans le cul!  Honnêtement j'ai failli aller lui parler pour le complimenter sur ses culottes et prendre une meilleure photo, mais il aurait pu le prendre moins bien que je m'attendais.  Genre "hé putain mecton, t'as des falzar de mècdeunald!  Ça te va si je prends un cliché?"  Paf, je suis mort.  non mais sérieusement, des falzars mècdeunalds, c'est drôle en estie ça.  Complètement fou.

Anyway je laisse mon pote Français et j'embarque dans mon dernier vol, Paris-Montréal.  Je suis pas mal mort donc je me dis que je vais dormir pendant le vol pour ne pas être trop magané en arrivant.  C'était mon plan avant de m'asseoir et d'être pris au piège entre une madame un peu truck de Calgary qui parle sans arrêt et un couple avec leur bébé qui doit avoir 1 an.  J'avais une place de choix pour dormir en paix et arriver à Montréal frais et dispo.  

Not.  

Donc pas le choix, si on dort pas et qu'on veut pas dire des "ah ben oui madame", "ah! ah! incroyable votre histoire de macramé" et autre conversation san intérêt (ceux qui me connaisent savent comment j'aime le "small talk"), on écoute un film.  Ben caliss, on a un message genre "captain speaking, le système de divertissement est fucké, il faut le restarter et ça prends 30 minutes".  Une ben belle demi-heure je vous dit.  quand le système est revenu, j'ai écouté le dernier "Die hard", qui était très divertissant.  J'avais besoin de voir des guns et du monde mourir à la tonne.

Le seul avantage que j'ai trouvé d'être assis à côté d'un bébé, c'est quand il chie dans sa couche.  La tu peux péter à volonté et ça passe comme dans du beurre dans une poêle chaude.  Et dieu sait que quand tu manges de la bouffe d'avion, ça fait péter.  Donc j'étais quand même content de pouvoir me timer avec le kid, surtout qu'il avait l'air d'avoir le flu...

7 heures plus tard, j'atteris à Montréal et je vois mes parents qui m'attendent pour me ramener chez moi.  J'étais très content de les voir, et ça faisait du bien de parler en français pour faire changement!  J'ai aussi retrouvé mes oiseaux, qui étaient TRÈS en forme.  Merci à Huguette et Pierre de vous être occupé de nos enfants :) 

Donc mon voyage se termine sur ces belles paroles.  Cependant, j'ai l'intention de faire un dernier message pour résumer un peu ce qui s'est passé, mes impressions et peut-être même conseils si jamais vous décidez d'entreprendre le même itinéraire que moi.  Mais je peux vous dire d'entrée de jeu que je vous le conseille fortement.  Il y a aussi quelques faits divers que j'ai oublié qui seront dans mon dernier posts...

Ma prochaine destination sera très probablement Brisbane en Australie pour aller visiter Eve qui est présentement en train d'y faire sa maîtrise. Probablement à la fin de l'été 2014.  Je vais sûrement bloguer sur le sujet...

Peter Chao

Chris










3 commentaires:

  1. Mais quel blog! Un vrai divertissement! Vivement 2014... pis c'est vrai qui sont malades les culottes!!!

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  2. en plus tu nous donneras ton top ten des plus et des moins

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